Je sentais le regard lourd des élèves de McKinley qui se posaient sur moi, les visages qui se tournaient vers moi, les yeux ébahis et grands ouverts. Je n’étais plus la petite Quinn Fabray blondinette et naïve, non, j’étais celle aux cheveux roses sans cœur, ou du moins un cœur de pierre que même les pires paroles ne pourraient plus briser. Ils avaient encore du mal à saisir les changements que j’avais subis. On enviait plus mon post de leader des cherrios de Sylvester et la place de petit ami auprès de Finn ou même Sam. J’avais quelque chose à dire à quelqu’un en particulier, qu’il ait envie de l’entendre ou non, qu’il est envie de me voir ou pas. Je continuais ma marche dans les couloirs, suivie des deux grosses brutes qui me servent d’amies. Je vois ce mec à crête qui flirtait avec dieu ne sait trop qui en jupette de cheerleader, sans doute la fille qui le suivrait dans son lit ce soir, que ce soit le cas ou pas, à présent, ça ne changerait rien, il avait beau être le père de ma fille, il restera toujours cet abruti finit avec qui j’ai eu la malchance de coucher au mauvais moment. La petite blonde avec qui il parlait se retourna subitement vers moi, fit des gros yeux et allait dire quelque chose au jeune homme lorsque j’ai posé ma main sur son épaule. « Puck. » Dis-je d’un ton froid et autoritaire. Une des deux brute derrière moi l’a retourné et collé aux casiers d’en face, je me suis retournée vers elle « Lâche-le, ça va. » puis me suis approchée de celui qui venait de se faire écraser contre les portes de casier, puis j’ai murmuré « T’avise pas de lever la main sur moi, tu sais ce qui arrivera. » Je l’ai fixé de mon regard sombre, puis ai repris « Je vais aller voir Shelby … et Beth. Je sais qu’elle ne me croit pas prête, mais toi crois moi je le suis, beaucoup plus que toi en tout cas. » J’ai regardé le sol puis mordu le piercing qui pendait à ma lèvre inférieur « Je sais que jamais je serais cette mère rêvé … Mais toi, je sais que tu n’assumeras pas cet enfant, pourquoi ? Parce que je te vois mal dire à une meuf qui partage ton lit que t’es papa. » Ca pouvait paraître bête mais cette enfant devait aimer ses parents biologiques, mais tout ça devait être réciproque. J’avais envie d’aimer cet enfant qui était mien et qui le sera jusqu’à la fin de son existence, adopté ou pas, je l’ai conçu. J’assume mes choix mais je resterais jalouse de Shelby jusqu’à la fin de mes jours, d’avoir le privilège de bercer cet enfant, de vivre à ses cotés, d’être là pour lui. Une brune cette fois, vêtue de la tenue des "Toutous " de Sylvester avait essayé d’ouvrir le casier sur lequel je m’étais adossée, l’autre brute l’a prise et l’a balancé au sol, tout le monde s’est retourné en sursauté à son gémissement lorsqu’elle était à Terre, les couloirs avaient l’aire bien trop calmes, pour une fois.

désolé, c'est pas terrible ;$