Harmonie sourit, elle ne se démonta pas. Elle était presque heureuse de trouver quelqu'un avec le même esprit tordu qu'elle. Mais pour autant il ne fallait pas la provoquer de trop. Elle s'énervait un peu trop et alors elle sortait de son rêve de princesse et se démenait pour y retourner. Un joueur de l'équipe de foot alla chercher le ballon qui était mollement tombé par terre. Elle pesta, elle ne faisait donc pas plus peur qu'un chiot fraîchement né ? Elle gloussa, elle trouvait amusante la comparaison.

- C'est bien pour ça que je suis chez les cheerleaders et non dans votre équipe minable de football.

A la référence au club d'échec elle ne put s’empêcher d'éclater de rire en s'imaginant lancer le plateau de jeu au visage de son adversaire.

- J’espère que le joueur en face de moi c'est toi ! Ce me ferais bien rire de te crever un oeil.

Le joueur de l'équipe qui était allé chercher le ballon vint vers eux et tendit le ballon à Mateo. Ce dernier l'envoya jouer plus loin. Il s'approcha de la jeune femme blonde, c'est qu'il serait presque menaçant !

- Tu sais quoi ? J'ai une irrépressible envie de te frapper, mais apparemment, c'est pas bien de taper les petites filles sans défenses qui pleurent pour un ongle cassé et qui piquent des crises toutes les cinq minutes. T'es bien l'une d'elle nan ?

Harmonie leva sa main et regarda ses ongles parfaitement manucurés, pourtant son vernis avait déjà vu quelques jours passer. Il fallait qu'elle s'en occupe ce soir. Son regard se reporta sur Mateo.

- Frappe moi si tu l'ose mais un pauvre type dans ton genre qui passe son temps à faire ses gammes ça doit pas frapper bien fort. Si tu crois que je suis sans défense tu n'a peut-être pas tord mais au moins moi je ne me cache pas derrière une équipe de football pour me donner un genre.

Elle tourna les talons en poussant un soupir, elle balaya le terrain pour voir si elle ne v oyait pas Sue, elle ne la vit pas, par contre elle distingua très bien l'équipe de Cherrios qui les fixaient, ainsi que les joueurs de football. Ils avaient vraiment attirer l'attention. Ce qui n'était jamais pour déplaire la jeune fille blonde. Elle passa sa main dans ses long cheveux blonds, les rejetant en arrière type pub pour shampoing.

Cette fille mériatait vraiment des claques ou être sluhier jusqu'à en pleurer. Elle dégoutait absolument Mateo. Les autres la trouvaient canon et auraient bien aimé l'emmener faire un tour dans leur lit. Mateo, lui, en entandant ces conversations, ne pouvait s'empêcher d'éclater de rire en leur expliquant comment était cette blondinette de son point de vue. souvent, ils le regardaient étrangement et ne le croyaient pas. Il se disait qu'ils n'avaient qu'à essayer et après, ils verraient qui avaient raison, en l'occurence, Mateo. Lorsqu'il pensait quelque chose, ce devait être la vérité. Il avait un don pour sentir les choses et analyser les gens, surtout les pestes dans le genre d'Harmonie. Elle avait l'air d'une fille facile en apparence, cependant, il savait pertinemment que s'il tentait quelque chose, et dieu sait à quel point il n'en avait pas envie, il alalit surement se prendre un pain ou un truc du genre.
Sa voix seulement suffisait pour énerver Mateo. C'était une fille surperficielle, égocentrique, s'occupant d'elle m'aime, de ses ongles, de ses cheveux, de son maquillage... Plusieurs fois en cours, il la voyait se recoiffer ou se repoudrer les joues. Une fois même, elle était en train de se remettre du rouge à lèvres dans le professeur lui avait demander ou était son stylo. Sans réfléchir, comme d'habitude, elle avait utiliser son baton et avait continué ainsi jusqu'à ce qu'il détourne les yeux. C'était vraiement un cas désespéré cette fille. Elle ne pouvait s'empêcher de se trouver belle, attirante, de jouer avec les garçons alors qu'elle n'avait rien pour elle. Comment pouvait-on apprécier cette fille ? Tout en elle était détestable ! Elle venait surement d'une famille très riche. Des vêtements haute couture, des accesoires de marques, du maquillage de professionel. Elle croyait vraiment qu'elle était plus forte que Mateo à ce jeu là, mais elle se trompait, et bien !
Elle se retourna, laissant ses cheveux suivre le mouvement sensuellement comme si elle ssayait de faire tomber le jeune homme sous son charme. Ca n'arriverait surement jamais ! Encore une fois, elle se recoiffa avec ses doigts. C'était naturel chez elle, c'était irritant. Elle était irritante ! On avait envie tout simplement d elui tordre le cou à cette garce !

« Je me cache derrière l'équipe de foot ? C'est ça ! Et toi ? T'as rejoint les cheerleaders pourquoi ? Maman t'as obligé ? oh... Comme c'est triste ! Tu sais il faut t'imposer... On ne te remarque presque jamais... »

Il ne faisait pas du tout attention aux regards rivés sur eux. Il s'en fichait complètement, il voulait détruire cette fille. Il lui ordonna de se retourner et espérait qu'elle lui obéisse sinon il serait contraint d'en venir aux mains avec elle. Ne lui avait-on jamais dit, dans sa famille aisée, de regarder les personnes quand ils lui parlent ? Surement pas !

Elle n'accordait aucune importance à Mateo en-dehors de deux lancés de Slushy. Pour elle, il n'était qu'un mec comme les autres. Hors il s'est avéré, que comme elle était très rancunière, lorsqu'il avait commencé les hostilités, elle avait eu du mal à le digérer. Maintenant à la moindre occasion elle cherchait à se venger, mais elle ne faisait pas attention à la nature même du garçon. Les seules choses qu'elle avait retenue était qu'il était à la fois footballeur et membre des New Directions. Ca faisait partie des choses qu'elle ne comprenaient pas. Comment un footballeur qui est haut dans l'échelle sociale du lycée peut-il s'abaisser à faire partie du bas de l'échelle, c'est à dire la chorale ? Il était aussi l'un des rares garçons qui n'étaient pas intéressé par sa plastique. Elle pouvait se venter d'avoir nombre de garçons à ses pieds, mais lui n'en faisait pas partis. Il était de ceux qui riait lorsqu'elle passait dans un couloir. De ceux qui soupiraient lorsqu'elle se repoudrait, bon certes en plein cours, mais il n'avait pas l'air de la digérer. Elle s'amusait presque à ses faire détester de lui. Elle n'avait rien à y gagner d'entrer dans ses bonnes grâces après tout.
Il lui ordonna de se retourner. Elle s’arrêta net, lui tournant toujours le dos. Un horrible sourire vint orner son visage. Sa nature est dure à décrire, mais c'est comme si elle imaginait Mateo être brulé vif et qu'elle entendait les cris de douleurs du garçon venir lui chatouiller les tympans. C'était un réel bonheur. Elle obéis et se retourna. D'un pas tranquille elle marcha vers lui. Sans effacer son sourire. Elle se planta devant lui et le gifla.

- C'est bon ? Je me suis assez imposée comme ça pour toi ?

Elle lui jeta un regard dédaigneux, le fixant. Le bruit de la baffe avait raisonné dans tout le terrain de sport. Elle espérait fortement que le bruit avait été équivalant à la douleur. Ça faisait longtemps que sa main la démangeait, appelée par la joue du garçon. Mais pour sa réputation elle ne l'avait pas frappé. Étrangement pour rattraper sa réputation elle devait maintenant le gifler. Elle lui fit un grand sourire.

Comme dans une série télévisée, lorsque Mateo se prit la baffe, il tourna la tête dans le sens opposé. L'humiliation mettait ses joues en feu. Un feu vermillon qui le faisait vouloir se cacher dans un trou de sourit. Il avait entendu les inspirations outrés des autres qui les regardaient seulement quelques dixièmes de secondes après qu'elle ait entamé son geste. Puis, les rires de ses coéquipiers vinrent remplacer le silence d'un long moment pour Mateo. Il avait honte, il s'était fait taper par une fille qui plus est Harmonie. Cette peste d'Harmonie qu'il voulait absolument voir crever.
Il se reprit, déplaçant la main qui tenait sa joue jusqu'à sa hanche et regardant la blonde.

« T'as de la chance d'être une fille, je t'aurai explosé. »

Il s'approcha d'elle dangereusement. Il ne se souvenait pas de la raison pour laquelle ils se haïssaient. Simplement : ils se haïssaient. Surement pour une dispute bête et méchante. Mateo ne lâchait jamais rien et pouvait s'avérer être extrêmement rancunier quand il le voulait, et là, il le voulait. Les prochaines semaines de la jeune fille allaient être drôles. Du moins pour le jeune brun. Pour Harmonie, en aucun cas, elle allait souffrir comme jamais. Elle avait peut-être l'habitude d'être la reine chez elle et peut-être celle de frapper et répondre aux membres de sa famille, mais là, elle n'était pas chez elle. Elle restait sur le terrain de Mateo, et c'était le cas de le dire. Désormais, il n'avait plus aucune pitié pour celle-là. Bientôt, elle comprendrait qu'il ne fallait pas s'en prendre à lui et qu'il allait lui en faire voir de toutes les couleurs. Si elle n'était pas aussi bête, elle l'aurait compris depuis bien longtemps, malheureusement, elle avait le choix entre la beauté et la bêtise ou la beauté et l'intelligence. Elle ne savait pas ce qu'était l'intelligence, alors on avait choisi pour elle.

« Alors déjà, tu vas me faire taire ce visage de tueuse d'accord ? Ensuite, tu t'avises encore de me toucher et tu vas pleurer. Attention, je blague pas là. Tu comprends pas que les mecs veulent juste de sauter ? Arrête de faire ta pétasse et on se portera tous mieux. »

Il jeta un coup d'oeil à ses seins avant d'ajouter.

« Arrête aussi le rembourrage. »