Blaine est né en ce beau jour du printemps, le 21 mars, le jour où les amoureux se retrouvent pour s’aimer de nouveau, le jour où la nuit est si tendrement la moitié du jour. Le jour où tout renais dans ce monde si glacial sortant d’un hiver meurtrier. Et cela, il y a 16ans de cela. Mais il n’est pas le premier bout de chou de la famille Anderson, il est né quelques années après Cooper Anderson, son grand frère, avec qui il aura une fraternité à toute épreuve et surtout qui dure toujours plus fort que lors de leur enfance.
Blaine était un bel enfant tout sage qui ne demandait que l’amour de son papa et de sa maman. Mais la relation avec son père est très tendue, plus que jamais même et cela dès très tôt. Toute son enfance Blaine tentera avec Cooper d’avoir de l’importance aux yeux de ce père mais Blaine ne réussit pas vraiment à créer ce lien de père et de fils ce qui l’attriste au plus haut point, quand on sait qu’ils ont réparé une voiture tous les deux et que cette expérience ne les a même pas rapprochés ne serais-ce qu’un tout petit peu, c’est triste.
Depuis son enfance, Blaine comprend qu’il n’aime pas comme une personne habituelle, du moins, c’est ce qu’on lui fait comprendre. Il est gay et l’assumera à partir du lycée même si avant il le savait plus que bien, il n’en parlait pas, de crainte de se faire juger ou quoi que ce soit et justement, il regrette d’avoir fait son Coming Out car il en a souffert. D’où moins il regrette de l’avoir fait dans ce lycée, celui dans lequel il est allé jusqu’au bal de promo où tout changea définitivement pour lui.
« Dans mon ancien lycée, j’ai été persécuté à cause de mon Homosexualité, j’étais terrorisé, tellement que j’ai fini par demander ma mutation à la Dalton Academy. J’étais harcelé, agressé violemment...Peu après mon Coming Out, je suis allé au Bal de promo avec un ami gay également, alors qu’on attendait son père, trois gars nous ont violemment tabassé...J’ai fuis...lâchement. »
C’est ainsi qu’il se retrouve à la Dalton Academy, une école où la tolérance zéro est de rigueur, tenu de porter un uniforme afin qu’il n’y ai aucune différence. Il n’y a que des hommes dans cette école, Blaine est surement l’un des seuls gay de l’école et cela est bien mieux ainsi. Il s’y sent chez lui. Il passe le casting des Warblers et est prit tout de suite, en peu de temps le conseil lui donne son premier solo du premier coup et depuis il est le leader vocal quelque soit les représentations, il chante en solo accompagné de ses camarades derrière. Même s’il commence à être lassé d’être toujours mis en avant comme un trophée.
Il l’a comprit surtout lorsqu’un garçon de Lima qu’il a rencontré quelques semaines plus tôt est transféré à Dalton, il se lie tout de suite d’amitié pour ce jeune homme qui lui ressemble beaucoup dans la souffrance de leur histoire : Tous deux sont gays et fiers de l’être, tous deux souffrent du regard des autres, Kurt lui en ce moment même, lui durant son passé, dans sn ancien lycée. En Kurt, il a découvert une véritable moitié, un ami plus que fidèle présent dans les bons comme dans les mauvais cotés. Blaine coté cœur eut des petits remous entre Jeremyah et Rachel, pour finir par enfin ouvrir les yeux sur l’amour qu’il porte à Kurt. Depuis ce jour là, ils s’aiment à la folie.
Tellement fort qu’à la rentrée Blaine se fit transférer à Lima pour être auprès de son âme sœur, et c’est ainsi que débute l’année, son année, la dernière année où il pourra être auprès de Kurt, l’an prochain Kurt partira et lui restera encore un an au lycée. Dès son premier jour, Blaine se fait accueillir chez les New Direction où commence une longue expérience.
« Les New Direction ? c’est ma nouvelle patrie, ma famille, mes amis mais surtout mon âme sœur, je suis et je serais à présent constamment à ses cotés pour notre plus grand bonheur, je suis heureux, sincèrement, très heureux, c’est un vrai bonheur. Même si parfois c’est dur de retirer mon image de Warblers de l’esprit des New Directions. »

C’est une nouvelle journée en perspective, aujourd’hui je me retrouve dans la jungle de lycée, légèrement tout seul, non autant le dire, carrément tout seul, faut pas se leurrer non plus. Kurt a attrapé un vilain virus qui le clou au lit donc je vais devoir affronter tout seul la jungle du lycée. J’ai le droit le mourir pour ne pas a avoir à subir ca ? Avec Kurt, cava, il me soutient autant que moi je le fais. Non que j’aie peur mais je me sens seul...Si seul.

Le nez dans mon casier entrain de lire rapidement l’un de mes cours avant le test que je vais avoir dans quelques minutes mais subitement quelque chose de glacial s’écrase sur mon visage alors que j’avais relevé la tête à l’entente de mon prénom...Un Slushie...

Sur le coup, je reste immobile quelques seconde, les yeux fermés avec force à cause du sirop qui me faisait mal aux yeux, en deux coups de manche noire j’essuie mes yeux...Je regarde autour de moi, tout le monde explose de rire...Je suis si...humilié, pour la première fois à McKinley, je reçois cette chose au visage...C’est si dur...Si offensant.

La colère monte en moi, toute ma colère. Surtout lorsque je me retourne et que je me rends compte que celui qui a osé faire ca est l’un de ceux qui a fait le plus de mal à mes amis, les New Directions. Peut-être qu’eux se taisent, mais moi il est hors de question que je laisse passer ca.

Je prends mon courage à deux mains et avance, j’avance jusqu’à lui choper l’épaule et me plaquer avec force contre le casier...Merci mes années de boxe ! Je le fixe de mes yeux marrons, il rigole, je resserre ma main sur son épaule.

«_ C’est quoi ton problème à toi ? »

Non je n’utilise pas la violence, je fais en sorte simplement d’avoir des réponses, je n’ai aucunement une crainte face à lui, ce n’est pas la première fois que je suis à deux doigts de me battre avec lui. Il essaye de se dégager mais je ne relâche pas ma poigne contre son épaule.

«_ Ecoute moi bien, je suis peut-être nouveau, mais sache que moi je ne te crains aucunement. Je t’en aurai bien collé une mais ce serait te faire trop d’honneur. »

Je ris nerveusement avant de le relâcher et de partir, d’où moins retourner à mon casier alors que l’autre repart dans ses insultes, qu’il parle, je m’en fiche, je me retiens de lui en coller une, mais Kurt est contre la violence, et je ne veux pas le décevoir en allant contre ses convictions, et puis, je n’ai pas envie de salir mon beau sous pull qui heureusement a été épargné par le slushi, seul mon visage et mes cheveux ont prit. J’aurai sa peau un de ses jours, foi d’Anderson.

« Pseudo »Piikà
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