Une couche sucrée de miel m'entourais.

Je suis née, j'aurais voulu avoir un pére pour me prendre dans mes bras à mes premières respirations mais je ne l'ai jamais vu même petite. Il paraît qu'il a pris ses affaires et a claqué la porte lorsqu'il a appris que ma mère était enceinte. Ma mére fatiguée de devoir s'occuper de moi et en même temps de travailler se contenta de m'offrir tout ce que je voulais, pensant ainsi que je serais heureuse. Elle ne savait pas comment m'éduquer. Et je pensais bien tout lui devoir. J'avais une vie de princesse. Alors comme toute les petites filles j'avais souhaitée en être une. Ce rêve était comme réalisé. J'en voulais plus. Je voulais mon pays à gouverner au bras de mon prince.
J'en rêve toujours aujourd'hui. Je rêve de régner sur mon empire de la mode, je rêve de trouver l'homme de mes rêves un jour ou l'autre.
Ma mère me regardait grandir presque avec frayeur, mais on avait ce lien qui nous unissait qui était plus fort que tout. C'était elle et moi, moi et elle. Je l'adorais. Je grandis dans ce monde sucré, d'amour et de tendresse.
Je jouais dans mon grand jardin avec mes amis, profitait de la vie qui faisait vivre cette maison.

Pourtant cette couche de miel peu devenir collante.

J'aimais lorsque ma mère m'offrais ce que je lui demandais. La domestique de ma mère me regardait avec des yeux exaspérer. Je passais certes mon temps à lui crier dessus. Il n'a connu que ça de moi. Il devait peut-être en avoir marre de moi. C'est à mes neufs ans que je m'aperçus du regard que les autres avaient sur moi. Ils pensaient tous que j'étais une fille égoïste, égocentrique et pourrie gâtée. Ces adjectifs me plurent et je redoublais d'effort pour être comme on me décrivais. Au fils des années, plus j'améliorais mon jeu de fille totalement idiote qui ne se préoccupe que de descendre les gens, plus j'étais populaire. Ainsi de suite à chaque étape de ma scolarité. J'étais pour l'instant au collège, et tout allait pour le mieux dans ma vie. Je voulais travailler dans la mode plus tard, ce qui est toujours le cas, même si le mot travailler à lui seul me donne de l'urticaire. Je vécu plus que bien ma scolarité au collège même si certains me regardaient avec des regards haineux, je n'en avais rien à faire.
Dans l'année de mes quatorze ans il fallu choisir mon futur lycée. Mes amis voulurent allèrent à Shawnees, je m'y inscrits en mettant en second choix McKinley. Il fallu qu'on me sépara de mes amis et que je me retrouve à ce fichu lycée qui ne sert à rien. Même s'il est très amusant avec ses lancés de Slushy. Cette même année, le jour de mes quinze ans, je reçu en cadeau une caméra numérique de la part de ma mère. J'avais spécifié que je voulais un appareil photo. Une caméra je n'en avais rien à faire ! Je tempêta en lui hurlant dessus que c'était une mère affreuse qui ne savait pas comprendre mes besoins. Sur cette dispute, je ne la considère plus que comme une étrangère et si elle à le malheur de m'adresser la parole je lui hurle dessus et je m'enferme dans ma chambre. Cet appareil photo était important pour moi. Je le voulais et ma mère ne m'a pas écouté. C'était une sorte de déchirure de me séparer ainsi de ma mère mais je voulais respirer. Une autre personne vint visiter mes pensées, c'était cet homme que je ne connaissais pas. Cet homme qui m'avait fui. Mon père. M'imaginer dans une famille ou l'enfant connaissait ses deux parents m'étais de plus en plus difficile. Je ne le dis à personne car je suis censée être une fille froide et manipulatrice et faire entrer ces pensées dans la donne serait destructeur de ma destruction. Je préfère me détruire de l'intérieure plutôt que tout le monde assiste à mon explosion en plein vol.
J'ai seize ans, je rentre en première. Je suis aussi peste que possible, je suis entrée dans les cheerleaders. J'adore ma place dans ce lycée mais j'aurais préféré être admise à Shawnees, me retrouver avec mes amis plutôt que d'avoir eu a tout recommencer dans celui-ci.